mercredi 19 mars 2008

Rythme et aléas

San-Patricio de Melaque,14 mars 2008

Est-ce le voyage ou la perspective de ne plus avoir jamais à retourner travailler qui me fait cet effet ? Toujours est-il que je me sens si bien, si libre, détendue et sans aucune pression ou si peu ….,,

Depuis que nous avons quitté Baya California nous sommes entrés dans les terres à deux reprises.La première fois, à la hauteur de El Fuerte espérant voir le Copper Canyon.Nous avons réalisé à ce moment là que ce serait compliqué.Le Canyon est à plus de 150 km ,par des routes impraticables pour notre diligence.Il faudrait donc prendre le train mais ce serait un voyage de 3 jours.Et il y a Toulouse à faire garder et aussi les médicaments pour mes os qui doivent toujours etre gardés au réfrigérateur.Bref ce n’est pas de ce coté que nous verrons le Canyon.Lorsque nous remonterons, nous pourrons l’atteindre avec notre diligence à partir de Chihuahua. Nous avons pris la décision d’attendre.

Notre deuxième incursion au cœur du pays a été plus positive.Partis de Mazatlan, nous sommes allés visiter la belle ville coloniale de Durango.La route elle-même constitue une partie du voyage.Elle est qualifiée d’une des plus panoramiques du Mexique.On quitte la mer pour monter à près de 9000 pieds d’altitude en 100 km à peine.Résultat :une route en lacet au cœur de la montagne qui vous prendra 3 heures ,de la patience,du courage et des palpitations pour franchir 90 km .Décor magnifique,époustoufflant,parfois épeurant.On y développe une conduite sportive avec des nerfs d’acier.

Revenus au niveau de la mer,nous avons descendu la cote,errant de plage en plage.Nous avons traversé des régions agricoles importantes et avons longé des champs à perte de vue :tomates, manguiers, papayers, mais, canne à sucre, piments. Il y a ici de quoi nourrir le Mexique et c’est très joli à voir après les déserts de Baya. Toute cette agriculture est possible grace aux rivières qui partent des montagnes et irriguent ces régions avant de rejoindre la mer.

La mer, ca fait près de 2 mois que je la côtoie quotidiennement. Je suis bercée, jour et nuit par le bruit des vagues et le rythme des marées. Le bénéfice est important. Je me sens si bien. Nous vivons sur des campings et là aussi les rythmes sont lents et marqués par les marées et la lumière du jour.

Et puis, tous ces gens en vacances ou à la retraite. Personne n’est stressé par les courses, les horaires de fou, les réunions et tout le reste. Faut voir tout ce petit monde flaner le matin et effectuer les taches quotidiennes comme un rituel, y mettant beaucoup d’attention et de précaution. Je me surprends ainsi à étendre mes linges à vaisselle presque religieusement appréciant la générosité du soleil et du vent.

Quel jour on est aujourd’hui ? Question quotidienne qui trouve réponse en regardant la date et le calendrier du cellulaire !
Je vous entends d’ici vous dire que c’est trop parfait et qu’il doit bien y avoir un coté sombre à ce voyage?

Eh oui, ca arrive ! Il y a eu quelques manœuvres qui ont égratigné les marche pieds de notre diligence. Il y a eu un excès de vitesse qui nous a couté 400 pesos après plein de sourires au gentil policier….Il y a eu un ensablement sur une plage perdue dont nous avons réussi à nous libérer. Il y a eu un doigt foulé (Louise) en se faisant malmener dans les vagues et aussi une morsure de crabe(ou autre bestiole) au pied (Yves) . Il y a eu un plombage qui a laché et une dent à sauver. Yves a trouvé un excellent dentiste à La Paz qui a couronné le tout au tiers du prix du Québec.

Et en prime il y a eu un dégat d’eau !!!Eh oui,meme en voyage ca nous poursuit ! Une fuite d’eau qui arrive sur le plancher à partir des armoires, quand nous roulons après avoir été immobilisés.

Observations, déductions, hypothèses, consultations chez Safari-Condo, il semble que le filtre de la petite pompe soit en cause. Il arrive qu’il craque sous le froid de l’hiver. Bricolage et élimination du filtre, la fuite semble, pour le moment, sous contrôle.

Il y a eu aussi des endoits décevants. Des toutes petites villes tellement sales que vous vous demandez ce que vous faites là! Des campings recommandés par des voyageurs qui vous les décrivent comme le paradis sur terre et vous constatez que votre notion du paradis est bien différente de la leur.

Il y a eu la traversée des grandes villes balnéaires de Mazatlan et Puerto Vallarta qui se démarquent par la démesure de leurs excès en beauté et en quétainerie .

Il y a même eu un accident entre la diligence et un cocotier ! Par peur de s’ensabler, le chauffeur (Yves) a fait marche arrière et le cocotier n’a pas bougé. La diligence rentrera donc au Québec avec quelques blessures à faire réparer!

Mais devant cette longue énumération de petits aléas, sachez que je reste d’un calme bienheureux.

Je l’ai dit plus haut, la mer me fait un bien immense !

Dans quelques jours, nous quitterons la côte avec des réserves de calme qui devraient nous servir puisque nous entreprendrons la visite des deux plus grandes villes du pays, Guadalajara et Mexico, avant de passer aux villes coloniales.

J’ose espérer garder bien vivant le bénéfice de cette mer qui sait si bien bercer les heures et apaiser les tensions.


A la proxima ! Louise !

El carretera d’el espinezo del diablo para ir a Durango

La route de l’épine du diable pour aller à Durango 4 mars 2008

À 360 kilomètres de Mazatlan, à l’intérieur des terres sur un plateau s’élevant à plus de 2000 mètres, il ya une ville de la taille de Québec qui a célébré son 400 ième anniversaire de fondation en 1963. Elle fut fondée en 1563 par Francisco Iberra d’Espagne. Cette ville c’est Durango.

Pour s’y rendre à partir de la mer, il faut emprunter une route de montagne exceptionnelle qui passe par la ‘El espinezo del Dialblo’, l’Épine du Diable, une crêtre rocheuse s’élevant à plus de 2 300 mètres nommée ainsi selon la légende de Franco Villa qui aurait à cet endroit vendu son âme au diable en échange du pouvoir qu’il aurait reçu pour gouverner les hommes lors de la révolution mexicaine.

Cette route est un enlacement de courbes qui sillonnent la Sierra Madre le long des falaises qui vous donnent une vue imprenable sur des vallées et des petits canyons. C’est une voie de transport des marchandises par camion qui permet l’échange des produits entre la côte de Mazatlan et le plateau de Durango. Et ils sont longs les camions qu’il vous arrive souvent de rencontrer le long de cette route empiétant sur votre voie tellement le chemin est étroit. Il y est de mise de conduire les yeux bien ouverts et l’oreille tendue pour sentir le camion qui louvoie dans la piste à l’approche d’une courbe aveugle. Cette route se prend entre 20 et 40 km à l’heure sur laquelle nous passerons environ 6 heures avec les arrêts à quelques belvédères improvisés sur le bord d’une falaise. Mais quelle route! Entre les kilomètres 155 et 163 vous êtes sur la crête de El espinezo del Diablo qui vous offre des vues pongeantes à 1000 mètres de chaque côté de la route.

Partis à 7 heures du matin de Mazatlan, nous sommes arrivés à Durango à 15h30. Dans cette ville, un seul endroit accueille les VR tout près du centre-ville, c’est le Mexicano motel campo que nous trouverons après avoir tourné en rond une heure durant pour trouver le boulevard Francesco Villa et la statue du général révolutionnaire qui est né dans cette région. Trouver un endroit avec des indications de kilométrage, de numéro de station de gazoline Pemex, c’est simple me direz-vous? Et bien non! Ici, lorqu’on donne des indications sur une enseigne c’est que vous êtes rendus à l’endroit pile. Si vous ratez le virage c’est peine perdue de retourner à quelques kilomètres plus loin et de retrouver la bonne rue. Notre Motel se trouvait sur la rue du 20 Septembre que nous finissons par prendre, suivi par deux autres petits VR du Québec, deux jeunes couples dans la soixantaine de Neufchatel et Saint-Antoine-de-Tilly que nous avions croisés sur la route de montagne en venant à Durango. Des explorateurs du Mexique, qui ont bravé les interdits et les médisances des américains sur le Mexique, bien heureux de leurs découvertes d’un peuple souriant et accueillant comme les Québecois. Nous passerons une nuit froide devant notre petit motel.

Au réveil, le lendemain, il soufflait un vent chargé de sable rouge très fin qui ne dérougirait pas avant la fin de la journée. La lumière du ciel est cependant très belle sur la ville, une couleur turquoise au dessus des édifices de couleurs rouge, jaune et sable. Durango est une ville de 400 000 habitants dont le faciès est de type espagnol plutôt qu’indien. Elle regorge d’enfants très beaux. On les voit partout dans la ville, autour des maisons ou suivant la mama et la grand mama dans les magazins. Les hommes sont très présents auprès de leurs enfants, souvent ce sont eux qui portent les nouveaux nés. À bord de l’autobus grinçant qui nous conduit vers le Centro nous voyons défiler autour de nous une vie palpitante de monde. Nous ferons le tour des édifices historiques, la belle église de l’archevêché, impressionnante avec ses pierres de couleur sable, la place des armes tout en face avec ses lampadaires et son kiosque tradiionnel, le gobierno palacio et la place du 400 ième dont l’intérieur est garni de murales représentant l’histoire de Durango peintes par des artistes populaires dans la tradition de Diego Riviera.

En attendant la nuit, nous prenons un café dans un MacDonald établi dans un édifice historique comme à Québec. À la nuit tombante le Centro prend un air magique puisque tous les édifices et places sont éclairés par une lumière orange. Nous reprenons un autobus moins grinçant pour retourner au Motel pour y retrouver nos voisins québécois qui partent à la recherche de l’endroit d’où vient une musique de fête très forte qui se trouve à quelques rues du Motel.

Le lendemain matin nous reprenons la route de Mazatlan par la même El espinezo del Diablo que nous ferons en descendant cette fois. Avec l’expérience de l’avant veille il nous semble que la route se prend plus facilement. Après une journée harassante nous abordons de nouveau la côte Pacifique à Teacapan où on s’arrêtera pour trois jours de mer.

lundi 3 mars 2008

Des nouvelles du continent Mexicain

Dimanche dernier nous avons quitté la Basse Californie, la péninsule de vacances des gens de l’Ouest canadien et américain. Comme pour les canadiens de l’Est qui passent leurs hivers au chaud (relatif) en Floride, ici c’est sur la péninsule de la Basse-Californie et sur la côte Pacifique du Mexique que nos Westerners et Colombiens canadiens viennent réchauffer leurs hivers. Il pleut à Vancouver et il neige à Calgary, alors ils prennent leurs RV pour descendre vers leur sud à eux. Ils sont bien choyés car ici, il flotte encore un peu de grands espaces et beaucoup d’endroits, en dehors des Resorts, sont encore très accessibles à toutes les bourses.

Le transport par bateau de La Paz à Topolobampo s’est bien déroulé. Nous avons été surpris de partir sans retard ( à 15h00) et d’arriver à l’heure ( 21h00). Avant d’embarquer sur le bateau nous avions fait la connaissance d’un couple d’Albuquerque (New Mexico) Richard et Alena qui ont pris leur retraite en 2007 comme nous. Nous nous surprenons à pouvoir converser en anglais de plus en plus facilement alors qu’au Québec on n’utilise pas beaucoup cette langue. Ces gens là nous ont fortement recommandé d’arrêter à la Nouvelle-Orléans lors du retour car en début mai il y a un festival de la chanson Cajun. Nous avons aussi rencontré un autre couple qui voyage régulièrement au Mexique, Robert et Laura qui demeurent à Llano au Texas. Ils tiennent une auberge B&B et sont aussi consultants en voyage. Dans les deux cas, nos amis sont équipés de petits véhicules de voyage tout comme nous, soit un camion Ford aménagé et un camion avec un RV supporté par la boîte arrière. Si Richard et Alena ont montré beaucoup d'intérêt pour le Safari Condo nous par contre on observe la grande aptitude du petit RV sur boîte de camion comme celui de Robert et Laura en raison du fait que le camion est plus apte au tout terrain et que le RV sur boîte, tout en étant moins spacieux que le Safari, est dôté de certains équipements tels la douche toilette et un lit fait en permanence au-dessus de la cabine du camion. Nous avons vu des cabines qui ont des extensions sur les côté pour agrandir l'espace de vie. Cela nous fait réfléchir.

Nous sommes restés dans la zone de débarquement du Ferry pour y passer la nuit car bien qu’il y avait un camping à une trentaine de kilomètres, il fallait traverser des routes non-éclairées avec surprises sur les bords de routes ( vaches, ânes, chevaux, bicyclettes). Lundi matin, on reprit la route pour aller à El Fuerte, une ville à partir de laquelle on pouvait prendre des excursions dans le Copper Canyon. De cet endroit, cela prenait une journée se rendre au Copper Canyon en train . Une fois arrivés là, il fallait prendre un autre moyen de tranport ( 4x4) pour descendre dans le canyon. Comme il sera beaucoup plus facile d’y accéder par Chihuaha, nous avons décidé que nous irions au Canyon par cet endroit que nous croiserons sur le chemin de retour vers la fin d’avril. Nous avons quand même fait une petite visite de El Fuerte et de Choix qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres . Il faisait très chaud à l’intérieur des terres et en plus,en vertu du fleuve El Fuerte,la ville est très irriguée.Conséquemment , il y avait de nombreuses petites mouches noires…. Alors, pas besoin de vous dire que la soirée à El Fuerte s’est plutôt passée dans le Safari à l’air climatisé.

Le lendemain nous retournions vers la mer à Las Glorias où nous avons passé trois jours sur un petit camping en bordure de mer.Région agricole fort développée,nous avons longé des champs impressionnants de tomates,de mais ,de pommes de terre ainsi que des vergers de toutes sortes.Ici encore la présence de rivières fait toute la différence. Nous avons fait la rencontre d’un couple de Verdun, Jean-Pierre et Françoise, équipés eux-aussi d’un Safari-Condo. Nous avons échangé nos expériences de voyage car ils venaient de faire les villes coloniales de l’intérieur et ils voulaient se rendre peut-être en Basse-Californie. Ils nous ont convaincus de faire la route de Mazatlan vers Durango en passant par El Espinazo del Diablo (l’Épine du Diable), une route à 3 000 mètres d’altitude avec des passages en vue plongeante de chaque côté de la voie. Nous partons prendre cette route lundi matin le 3 mars et nous passerons une journée à Durango pour revenir par le même route mercredi le 5 mars à Mazatlan où nous sommes campés depuis trois jours. Nous sommes toujours à la recherche d’un endroit pour prendre des bains de mer, à une chaude température…Ici à Mazatlan la mer est à 70 degrés …un peu frais pour la baignade prolongée,ce qui manque beaucoup à ma blonde, un peu dauphin depuis sa rencontre avec Richa au parc marin des Cabos.

Toulouse la mexicaine

Nous avons passé des heures à la conditionner de ne pas japper. Elle avait bien intégré cet apprentissage de chien ayant passé sa licence du primaire, donné par un magnifique Golden retreiver. Mais aussitôt qu’elle eut mis la patte au Mexique, notre Toulouse est devenue inquiète et gardienne de son territoire.

Il n’y a pas un humain, ni chien, ni chat, qui rôdent autour du Safari sans qu’elle ne se lance dans une série d’aboiements, plutôt du genre Jappy Toutou qui ne cessent que l’on la gronde sévèrement soit en la menaçant de lui serrer le museau. Pauvre Toulouse, elle garde un petit territoire de 10 mètres de diamètre et n’y entre pas qui veut sans montrer patte de chien.

Elle est une pygmée, ici parmi les chiens mexicains et américains qui sont loin d’être des Chihuahas. Les mexicains sont grands et maigres et se promènent en bandes égarés. Les américains sont gros et grands et se baladent au bout d’une laisse. Il y a bien sur les petites crottes du genre Yorshire, Lashapso qui jappent enfermés dans leurs grands RV mais ceux là elle ne les voit pas.

Beaucoup de campeurs ont deux chiens indentiques quand ce n’est pas un géant comme le Malamut qui logeait chez notre voisin à Los Barilles. Dans tout les endroits où nous allons, une horde de chiens mexicains se jettent sur notre pygmée, tous content de faire jasette de toutou : sent la queue, le derrière et joujou la patte. Mais notre petite mexicaine de voyage n’apprécie pas beaucoup la chose surtout s’ils sont plusieurs. Elle s’écrase dans le sable, se fait encore plus petite, se roule en boule puis en désespoir de cause joue le tout pour le tout soit le grognement et le hurlement de la petite chienne effarée, ce qui surprend toujours les amis canins venus la rencontrer. Ils se poussent et Toulouse fait de l’air pendant que les cabots sont encore sidérés par sont cri de désespoir. Dramatique pour elle, pas du tout. Son truc marche à merveille. Elle se débarasse des intrus qui s’éloignent en pensant - Non, mais elle n’est pas rigollote celle-là.

Toulouse la mexicaine aime bien le soleil et le sable chaud. Elle s’y couche, s’étend de tout son long pour laisser son poil briller au soleil. Ell prend aussi de petits bains de mer. Lorsque Louise s’avance dans la mer, elle s’avance également en courant pour se tremper la bedondaine et repartir en courant vers la plage pour s’y étendre de nouveau.

Suite à sa visite du Grand Canyon où elle était transit de froid, rappelez-vous son déguisement de guenilloux, Toulouse s’est faite une opinion des endroits qu’elle aime. Nous le savons quand losrque le départ approche Toulouse ne veut pas monter à bord du Safari. Elle nous a fait le coup à El Conejo, à Los Barilles et dernìèrement à Las Glorias. Un matin où nous devions partir, Toulouse a fait une fugue. Elle est disparue pendant deux heures, imaginé. Plus de Toulouse sur le terrain de camping, nous entreprenons une battue avec l’aide des autres campeurs et même que les travailleurs du camping parce qu’ils peuvent aller dans les endroits particulier. Toujours est-il que nous nous apprêtions à jeter la serviette et faire le deuil de notre Toulouse en se disant qu’elle avait été kidnappée. Ca arrive aussi aux chiens. Mais voilà que notre mexcaine réapparaît. Elle s’était réfugié dans un autre RV en compagnie de gens bien attentionné. Disons que nous avons eu la frousse tout comme la fois que j’avais échappé Pogo. Pour ceux qui ne se souvienne pas de l’épisdose nocturne, j’avais passé à cherher le fugitif dans les rues du quartier des Franciscains à travers les décorations d’halloween.

Depuis de ce temps, pauvre Toulouse, elle est condamnée à être attachée dès qu’elle sort du Safari. Mais elle suit toujours ses maîtres sur les plages et cela compense pour sa relative détention. Peut-être regagnera t’elle la confiance de ses copains de voyage? Qui sait? Pour l’instant ses aventures continuent à bien se passer.