samedi 16 février 2008

Le Propriétaire du Ranch El Conejo

Le Propriétaire du Ranch El Conejo, sur lequel on retrouve les terrains de camping où nous nous sommes arrêtés depuis jeudi le 7 février, est passé ce matin pour nous faire jasette.

Un petit homme, un peu veillissant, barbe blanche courte, jambes arquées du cowboy et le chapeau avec des lunettes de soleil à l’américaine de années 80. C’est sa propriété qu’il dit : onze milles hectares de désert avec front de mer entre deux autres ranch, sur lequel il produit des vaches et du bœuf qui mangent des épines de cactus. De lui, nous en apprenons un peu plus sur sur la petite communauté de pêcheurs. Ils font partie d’une coopérative basée à La Paz. Ici, les cabanes rudimentaires en toit de tôles et des murs en carton goudronné ne sont que leur cabane de travail avec les barques (pagas) à moteur. Ils partent en mer tous les jours sauf le dimanche à 7h00 pour lever les filets et les cageots.

Le propriétaire se promenait avec sa machette sour le bras, comme accessoire à son déguisement du dimanche pour lui donner plus de prestance. Quant il s’appercoit que je suis un peu sur mes gardes de parler avec un propritaire au long couteau, il la jette par terre. Il se met à parler pour savoir d’où nous venons. Il connaît sa géographie le propriétaire car il me dessine sur le sol avec la lame de sa machette la localisation de Vancouver et du Québec. C’est beaucoup mieux que bien des américains et des canadiens qui ne savent même pas que le Québec existe.

Le propriétaire parle de son ranch, des négociations qu’il a entrepris avec le gouvernement pour lui vendre le front de mer servant de campings et pour en faire aussi un parc de conservation. Il veut 1000 vaches en retour. Il sera riche le propriétaire si on lui donne ce qu’il veut. Mais on peut en douter.

Je lui dit que cet endroit est le plus beau et le plus propre qu’il m’a été permis de visiter dans la Bahia jusqu’à présent. Il sourit le propriétaire et il est fier de nous inviter à sa maison. Mi casa esta tu casa ne cesse-t’il de répéter. Hasta la vista monsieur le propriétaire.

PS. Je suis allé à la petite maison du ranch pour voir les douches et pour jeter un coup d’œil sur l’espace de vie du propriétaire. Un toute petit maison où il vit seul avec un roulotte à côté d’une immense palapas. Et les douches sont sous des bâches parmis les vaches et les cheveaux avec des guêpes de 2 pouces de long qui s’y proménent. Il peut passer de la vie de cowboy à celle de vacanciers le temps de faire quelques pas, le propriétaire. Vous avez deviner comme moi que le propriétaire est un vaqueros qui prend soin de animaux du ranch, quelques chevaux, une poignée de vache qui sont les derniers vestiges du temps où le ranch était plus peuplé.

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