jeudi 21 février 2008

Resorts et parcs nationaux des Cabos

Il fallait y aller au bout de la pointe des Cabos, au bout de la péninsule de la Basse-Californie. Dès que l’on quitte La Paz, ville moderne située dans une magnifique baie, nous sommes en direction du Tropique du Cancer, le parallèle 23˚27̕ , qui annonce une zone climatique plus chaude, une vie plus lente et moins trépidante en raison, justement de cette chaleur excessive.

Todos Santos est un petit village d’artisans qui produisent une grande partie de ce qui est vendu dans les boutiques des Cabos. Pour certains, qui y restent, c’est un lieu de vie. Pour les autres, qui y passent, c’est une rue principale de boutique et d’échopes d’artisans avec en arrière rue, des rues poussiéreuses où le camion bondit de butte en butte.

Nous sommes de passage à Todos Santos et, c’est très rapidement que nous continuons vers San Pedrito où on recherche un camping près de la mer. Ici encore il faut s’aventurer sur des routes de sable et de gravelle pour aller à la rencontre d’un coin perdu au bord de mer. Pa si perdu que ça, car il y a plus d’une vingtaine de RV et de tentes pelotonnées autour d’une ancienne place de camping, détruite par un ouragan en 2006. Nous nous éloignons un peu à l’écart, sur une autre route pour arriver tout près de la mer sur une butte sèche. Nous trouverons à y placer le Safari après s’être enlisé dans le sable et s’en sortir.

Ici, la mer produit d’immenses vagues que recherchent les surfeurs. Ils seront une trentaine, le lendemain matin, à notre réveil, se garant tout partout autour de nous avec leur 4x4. La soirée est calme, quelques beachers font un feu de plage. Louise ne dormira que d’un œil tellement elle craint que notre butte ne s’effondre et que le Safari glisse vers la mer. Mais la butte a tenu le coup et le lendemain il y a d'autres camions tout près de nous sur le button.

Ayant quitté la butte de San Pedro vers midi, le Safari remonte vers Todos Santos, ses passagers pensant y faire halte en fin d’après-midi pour y arpenter les boutiques d’artisanat et dormir au fameux camping El Litro. Super petit le El Litro, deux petites ruelles sur deux terrasses, la première occupée par des permanents et la seconde que l’on nous offre avec quelques trous de sables et pas de services. On a beau aimé le camping sauvage mais pas dans une ``dumpe`` avec deux chiens qui jappent dès que l’on bouge. Exit El litro! Exit Todos Santos! Bamonos à Los Cabos!

Nous prenons la route 19 vers Cabo San Lucas. Il y a du traffic, un cirque tranborde son matériel et il est suivi d’un dix tonnes chargé de pierre à raz le bord. Ce serpent de métal doit passer par une côte où un camion est en rade au beau milieu de la chaussée et bloque la circulation. Il n’en faut pas plus pour que se forme une file d’attente d’autos et de camions et de RV. Et il y a des côtes et des curva peligrosa ( courbes dangereuses) à traverser pour se rendre à Los Cabos. C’est le festival des dépassements qui commencent. C’est un sport dangereux que les mexicains aiment pratiquer. Ils aiment cà à mort, la preuve en est des nombreuses petites mauselées qui longent les routes et rappellent que plusieurs d’entre eux ont fait un saut dans le vide en pratiquant ce sport. Et voilà que le camion de 10 tonnes s’élance en avant dans une courbe descendante pour passer devant nos deux camions de cirque qui font plus de 20 mètres de long à dépasser. Les courbres se suivent en montant et en descendant. Tout à coup j’appercois un grand camion remorque blanc qui ziggage entre les voitures et les RV pour se frayer un chemin jusqu’à nous qui sommes juste derrière les camions de cirque. Encore une courbe en descendant et une peligrosa en plus, mais rien n’arrêtera notre beau camion blanc. Il s’élance à côté de nous le Tabarnacle, on voit rien devant mais lui doit avoir un sixième sens ou il va écraser quelqu’un qui s’en vient en face ou faire déraper nos camions de cirque. Mais non, il a passé comme un serpent, se faufilant devant les camions de cirque avant qu’un autre mastodonte le rencontre et lui envoie une salve de criards. On s’était cru, un instant, au cirque du Soleil, devant un ballet de gros camions. Ouf! On ne nous mettra pas dans de petites tombollettes le long de cette route pour rappeller que des touristes canadiens et deux camions de cirque ont fait la pirouette dans le ravin de 100 mètres poussés par un gros démon blanc de 80 tonnes. Nous suivons lentement les camions de cirque jusqu’à Cabo San Lucas pendant que nos poursuivants dépassent dans toutes sortes de situation rocambolesque.

Resorts, resorts, ils ont ça écrit dans le front les deux villes des Cabos. Nous entrons dans Cabo San Lucas, c’est vendredi en fin de journée, les rue sont bondées de monde et d’autos. Tout va et vient et dans tous les sens. Fatigués, on cherche vite à sortir de ces petites rues vers le boulevard des Resorts. Nous passerons devant plusieurs RV Resorts mais semble-t’il je fais un peu la sourde oreille et je m’évade vers la Mex1 pour, je l’espère trouver un camping hors de la ville Resort. Arriver à la hauteur de l’aéroport Louise me demande où je vais? Je n’ ai pas idée. Peut-être vers Cabo Pulmo ou Los Barriles. Je fais demi-tour parce qu’il est tard et m’incline à trouver un camping dans les Resorts. Ce sera Villa Serena sur le bord du boulevard des Resorts, pour deux jours me dit Louise. On a réservé pour une séance de bain avec des dauphins, un rêve que Louise a depuis des années et elle y tient. Nous magazinerons en fin d’après-midi le samedi pour avoir tout notre dimanche de libre. Et le dimanche, nous nageons avec les dauphins, divin, elle va vous en parler dans sa capsule Bye Bahia.

En début d’après-midi nous partons pour Cabo Pulmo, un parc national marin que nous cherchons à joindre par la route de sable le long de la mer. S’est-on rendu? On en reparle plus tard.

Aucun commentaire: