lundi 3 mars 2008

Toulouse la mexicaine

Nous avons passé des heures à la conditionner de ne pas japper. Elle avait bien intégré cet apprentissage de chien ayant passé sa licence du primaire, donné par un magnifique Golden retreiver. Mais aussitôt qu’elle eut mis la patte au Mexique, notre Toulouse est devenue inquiète et gardienne de son territoire.

Il n’y a pas un humain, ni chien, ni chat, qui rôdent autour du Safari sans qu’elle ne se lance dans une série d’aboiements, plutôt du genre Jappy Toutou qui ne cessent que l’on la gronde sévèrement soit en la menaçant de lui serrer le museau. Pauvre Toulouse, elle garde un petit territoire de 10 mètres de diamètre et n’y entre pas qui veut sans montrer patte de chien.

Elle est une pygmée, ici parmi les chiens mexicains et américains qui sont loin d’être des Chihuahas. Les mexicains sont grands et maigres et se promènent en bandes égarés. Les américains sont gros et grands et se baladent au bout d’une laisse. Il y a bien sur les petites crottes du genre Yorshire, Lashapso qui jappent enfermés dans leurs grands RV mais ceux là elle ne les voit pas.

Beaucoup de campeurs ont deux chiens indentiques quand ce n’est pas un géant comme le Malamut qui logeait chez notre voisin à Los Barilles. Dans tout les endroits où nous allons, une horde de chiens mexicains se jettent sur notre pygmée, tous content de faire jasette de toutou : sent la queue, le derrière et joujou la patte. Mais notre petite mexicaine de voyage n’apprécie pas beaucoup la chose surtout s’ils sont plusieurs. Elle s’écrase dans le sable, se fait encore plus petite, se roule en boule puis en désespoir de cause joue le tout pour le tout soit le grognement et le hurlement de la petite chienne effarée, ce qui surprend toujours les amis canins venus la rencontrer. Ils se poussent et Toulouse fait de l’air pendant que les cabots sont encore sidérés par sont cri de désespoir. Dramatique pour elle, pas du tout. Son truc marche à merveille. Elle se débarasse des intrus qui s’éloignent en pensant - Non, mais elle n’est pas rigollote celle-là.

Toulouse la mexicaine aime bien le soleil et le sable chaud. Elle s’y couche, s’étend de tout son long pour laisser son poil briller au soleil. Ell prend aussi de petits bains de mer. Lorsque Louise s’avance dans la mer, elle s’avance également en courant pour se tremper la bedondaine et repartir en courant vers la plage pour s’y étendre de nouveau.

Suite à sa visite du Grand Canyon où elle était transit de froid, rappelez-vous son déguisement de guenilloux, Toulouse s’est faite une opinion des endroits qu’elle aime. Nous le savons quand losrque le départ approche Toulouse ne veut pas monter à bord du Safari. Elle nous a fait le coup à El Conejo, à Los Barilles et dernìèrement à Las Glorias. Un matin où nous devions partir, Toulouse a fait une fugue. Elle est disparue pendant deux heures, imaginé. Plus de Toulouse sur le terrain de camping, nous entreprenons une battue avec l’aide des autres campeurs et même que les travailleurs du camping parce qu’ils peuvent aller dans les endroits particulier. Toujours est-il que nous nous apprêtions à jeter la serviette et faire le deuil de notre Toulouse en se disant qu’elle avait été kidnappée. Ca arrive aussi aux chiens. Mais voilà que notre mexcaine réapparaît. Elle s’était réfugié dans un autre RV en compagnie de gens bien attentionné. Disons que nous avons eu la frousse tout comme la fois que j’avais échappé Pogo. Pour ceux qui ne se souvienne pas de l’épisdose nocturne, j’avais passé à cherher le fugitif dans les rues du quartier des Franciscains à travers les décorations d’halloween.

Depuis de ce temps, pauvre Toulouse, elle est condamnée à être attachée dès qu’elle sort du Safari. Mais elle suit toujours ses maîtres sur les plages et cela compense pour sa relative détention. Peut-être regagnera t’elle la confiance de ses copains de voyage? Qui sait? Pour l’instant ses aventures continuent à bien se passer.

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